Si chaque propriétaire a le droit de clôturer sa propriété, ce n’est qu’au prix de certaines réglementations dont il faut tenir compte pour ne pas être considéré comme hors-la-loi et risquer la dépose du portail choisi.
Installation de portail : que dit la loi, et quelles démarches ?
Chaque commune est libre de mettre un place un document qui s’appelle le PLU (Plan Local d’Urbanisme) et qui définit ce que chaque habitant peut ou ne peut pas faire, en fonction de certaines situations.
Cela sera surtout le cas dans les communes ayant des monuments historiques. Elles peuvent alors interdire ou restreindre certaines constructions, avoir un droit de regard sur les matériaux utilisés, voire les couleurs.
Une déclaration de travaux est simplement à remettre en mairie, précisant la taille du portail, son implantation et toutes les informations qui s’y rapportent pour que le service d’urbanisme donne son aval ou non.
Il est important de préciser la distance qui existera entre ledit portail et la voie publique ou encore s’il se situe bien sur le terrain des personnes qui souhaitent le faire installer et pas sur la propriété des voisins. L’ouverture ne doit pas occasionner de gêne pour les piétons et automobilistes ou encore empiéter sur un autre terrain, sous peine de dépose.
Concernant la hauteur, le maximum autorisé dépend du nombre d’habitants. Même si on souhaite se protéger des intrusions ou encore du regard d’autrui, il ne faut pas dépasser 2.60m pour les villes de moins de 50 000 habitants et plus de 3.20 pour les autres, de plus grande importance.
Quels sont les différents modèles de portails ?
Quand tous ces points sont vus et qu’il est possible de faire poser un portail, sans restriction, le propriétaire doit se demander quel portail sera le plus représentatif de son habitation ou de ses goûts personnels. Il peut aussi voir le côté pratique d’un matériau qui ne lui demandera pas trop d’entretien.
Si cela ne le rebute pas d’entretenir son ouvrant, quitte à en changer la couleur quand il le souhaite, il peut se tourner vers des portails métalliques (fer forgé, par exemple) ou en bois. Quand cela n’est pas le cas, le PVC ou l’aluminium sont plus indiqués.
C’est généralement le PVC qui peut poser problème au niveau de l’urbanisme car on peut ne pas apprécier son aspect. Mais c’est sans aucun doute le choix de l’économie, alors que l’aluminium est choisi pour son élégance naturelle, sa capacité à se fondre dans de nombreux décors, tant classiques que contemporains.
Portail battant ou coulissant est l’autre question à se poser. Le choix, parfois s’impose, notamment en rénovation, car on doit composer avec des constructions ou des arbres, au niveau des piliers qui rendent le coulissement difficile. Quand ce n’est pas le cas, il est bon de noter que l’on peut choisir entre un coulissant classique ou un modèle autoportant.
La forme, elle aussi, relève du goût personnel, mais un professionnel peut préconiser une forme ajourée si l’orientation du portail l’expose fréquemment au vent.